L'intégralité des textes est à découvrir sur le parcours réalisé avec le soutien de
En 1871, lors de son passage à Frauenberg avec ses troupes, le futur empereur Guillaume Ier se serait arrêté dans cette auberge.
L'histoire de l'église de Lenterdingen est riche et mouvementée. Avant 1494, une chapelle catholique se dressait fièrement dans le village, administrée par les moines bénédictins de Welferding. En 1607, le seigneur luthérien Eberstein força l'archiprêtre de Hornbach à lui céder la chapelle, qui devint alors protestante.
Les années passèrent et en 1648, après les ravages de la guerre de Trente Ans, les murs et le toit de la chapelle furent réparés. Cependant, en 1649, la charpente du chœur se disloqua, et en 1657, le toit du chœur s'effondra. En 1666, les Eberstein, alors en exil, ordonnèrent la reconstruction de la nécropole des comtes protestants.
À la fin du XVIIe siècle, la chapelle redevint catholique. En 1735, des fonts baptismaux furent concédés par l’église-mère de Welferding, et en 1768, une croix de mission fut érigée. En 1771, la chapelle fut agrandie avec une entrée côté Ouest, et en 1772, elle accéda au statut d’église paroissiale sous le patronage de Saint Jacques le Majeur.
En 1803, la chapelle latérale seigneuriale, nécropole des comtes protestants, devint la sacristie. En 1825, un clocher fut construit côté Est, et en 1827, l'entrée fut transférée côté Est, le chœur étant désormais côté Ouest. En 1835, la flèche du clocher fut refaite à neuf.
En 1841, le grand autel de l’église de Sarreinsming fut installé dans l’église de Frauenberg, remplaçant le grand autel de 1660, dont les parties servirent à confectionner les autels latéraux. En 1842, les cloches furent bénies. Malheureusement, en 1917, les Allemands réquisitionnèrent les tuyaux de façade du nouvel orgue, qui ne fut jamais réparé.
Ainsi, l'église de Lenterdingen témoigne d'une histoire marquée par des changements religieux, des reconstructions et des événements historiques majeurs.
Premier moulin électrique de Moselle. Il est construit à partir de 1905 par Jean Rausch. Cette innovation est possible grâce à la présence de la centrale hydro-électrique des Fayenceries de Sarreguemines qui se trouve sur la Blies.
Cette croix est érigée en 1871. Elle exprime la reconnaissance de Johan Michael Muller qui échappa, avec son troupeau, aux terribles combats de Gravelotte.
La nouvelle église est construite à partir de 1956 et achevée en 1959 (Elle remplace l'ancienne, place St Jacques, qui avait été considérablement endommagée durant la seconde guerre mondiale). Sa bénédiction a lieu le 24.04.1960. Un nouvel orgue, donné par la paroisse protestante de Heemstede aux Pays-Bas, a rejoint l'église en 2019.
Frauenberg est libéré le 15 mars 1945 après avoir vu passer la 35ème Division d'Infanterie (mené par le Général Patton) et la 44ème Division d'Infanterie
Dédié à la Vierge Marie, cet oratoire privé est édifiée vers 1725 par Nicole Fild, née Thomin. En 1945, une piéta, potentiellement datable du 14ème siècle, y est déposé anonymement, après le bombardements du village. Cette piéta se trouve aujourd'hui dans le baptistère de l'église.
Plus d'info : la Piéta de Frauenberg
En septembre 1939, les troupes allemandes reviennent de Pologne, ce qui met fin à l'Offensive de la Sarre et entraîne le repli progressif des troupes françaises. À partir du 16 octobre, les Allemands contre-attaquent et reprennent le territoire conquis par les Français, marquant le début de la Drôle de Guerre. À Frauenberg, les Français et les Allemands se font face de part et d'autre de la Blies. Les Français s'installent dans le village, creusent des tranchées et construisent des abris. De octobre 1939 à mai 1940, l'activité militaire se limite à des tirs d'artillerie, de la surveillance, de l'observation, des patrouilles et quelques coups de main.
Abraham Levy de Marmoutier est le premier juif à s'installer à Frauenberg vers 1689. En 1709, après une agression par des détrousseurs juifs souabes, tous les juifs de la vallée sont arrêtés. En 1763, les juifs de Frauenberg sont menacés d'expulsion pour un litige sur la taxe seigneuriale, et en 1779, le procureur de Sarreguemines tente également de les expulser, mais un arrêté favorable leur est rendu à Versailles. La communauté juive, souvent composée de marchands de chevaux et de bestiaux, atteint son apogée en 1840 avec 201 individus avant de décliner au XIXe siècle. Les frères Lazard, devenus banquiers d'envergure mondiale, ont apporté leur aide financière à Frauenberg à plusieurs reprises.
La première synagogue de Frauenberg est attestée dès 1763 dans une modeste maison près du cimetière juif. Elle a failli ne pas exister en raison d'un retard dans le paiement de la taxe seigneuriale, mais les juifs ont supplié le seigneur d'Aubéry de revenir sur sa décision. Après la signature du concordat en 1808, la synagogue est déplacée à l'étage d'une maison appartenant à Abraham et Rose Lévy. En 1869, la communauté obtient une subvention pour racheter, transformer et agrandir la synagogue, qui est finalement détruite en 1940 par les nazis.
L'ancien moulin fut détruit en 1909, sur demande des dirigeants des Fayenceries de Sarreguemines, pour construire une centrale hydro-électrique. Cette dernière servit à alimenter les Fayenceries de Sarreguemines et à Frauenberg le moulin Rausch, premier moulin électrique de Moselle. Equipée de quatre turbines vers 1930, elle a été mise hors service en 1966.
Le moulin de Linterdingen, situé dans la vallée de la Blies, existe depuis le Moyen Âge. Il faisait partie du « Meiergut », où le maire représentait le seigneur. Au fil du temps, le moulin a subi de nombreux délabrements, destructions, transformations, remises en état et ventes. En 1646, des réparations sont effectuées sur la partie moulin à grains et moulin à huile après les dégâts de la guerre de Trente Ans. En 1681, malgré les efforts du meunier Alexandre Jost, le moulin est en mauvais état. Le premier plan connu du moulin, devenu moulin de Frauenberg, date de 1760. Propriété exclusive des seigneurs jusqu'en 1786, il a ensuite connu 12 propriétaires différents jusqu'en 1891. En 1838, le moulin comportait plusieurs bâtiments avec trois dispositifs de mouture et une puissance de 60 chevaux-vapeur. En 1851, les Fayenceries de Sarreguemines achètent le moulin pour le convertir en moulin à cailloux, mais abandonnent le projet en 1864. Elles rachètent le moulin en 1891, mais il disparaît définitivement en 1909.
Plaque en hommage à trois enfants tués pour avoir "joué' avec un engin explosif.
Autrefois, les loisirs nautiques comme les promenades en barque ou en canoë, les jeux nautiques et les baignades rafraîchissantes étaient populaires, surtout à une époque où les piscines n'existaient pas encore. Entre la passerelle et le pont routier, il y avait même une plage. Dans les années 1950, un lavoir près de la centrale hydro-électrique servait de lieu de travail ménager intense, mais aussi de lieu convivial de rencontre et d'échange.
Aperçu historique de la douane et de l'impact des évènements marquants pour cette région de la Moselle et de la Sarre entre la fin de la guerre de Trente ans et l'ouverture des frontières le 1er janvier 1993.
La maison communale-école de Frauenberg a été ouverte aux écoliers le 29 novembre 1849. L'instituteur, qui était aussi secrétaire de mairie, avait un logement de fonction au 1er étage. La salle de classe unique servait également de bureau pour la mairie. Au début du XXe siècle, l'école était trop petite pour accueillir tous les élèves, donc les plus petits ont été scolarisés dans l'école juive, puis dans la salle communale construite vers la fin des années 1930. En 1962, l'école primaire a été transférée dans l'actuelle école communale, suivie en 1965 par l'école maternelle. Le bâtiment déserté par les écoliers est ensuite devenu officiellement la mairie.
Fresque historique représentant plusieurs éléments historiques et symboliques de Frauenberg. Elle invite également à découvrir le circuit historique de Frauenberg pour en savoir plus. Son auteur est l'artiste peintre Philippe Degott.
Le panneau évoque l'histoire du cimetière et de la douane à Frauenberg. En 1842, les sépultures et ossements extérieurs à l'église sont transférés vers un nouveau cimetière. Après la Seconde Guerre mondiale, une cinquantaine de tombes militaires, principalement de soldats français et quelques soldats allemands, sont présentes le long du mur extérieur du cimetière. Dans les années 1960, les corps sont exhumés et rapatriés dans leurs localités d'origine.
Dans ce cimetière se trouve également la sépulture d'Agathe Plützer, une institutrice et écrivaine née en 1875, qui a écrit de nombreuses légendes et récits publiés dans «Lothringen, mein Heimatland». Elle a vécu à Frauenberg jusqu'à son décès en 1967.
La section sur la douane mentionne plusieurs dates importantes : le 6 juillet 1959, le 1er novembre 1964 et le 1er janvier 1993. La douane allemande se trouve désormais en territoire français après le référendum de 1955. Le Musée de la Douane, créé en 1993 dans les locaux de l'ancienne douane à Habkirchen, retrace l'histoire de la présence douanière à Frauenberg/Habkirchen.
Après la guerre, les habitants, dont les maisons ont été détruites, ont été relogés dans des baraquements construits à l'endroit de l'ancien terrain de football. On appelait ce lieu "S’Baraquepletz" (la place des baraques). La dernière de ces constructions a subsisté jusqu'au début des années 80.
Après la guerre, les habitants dont les maisons ont été détruites ont été relogés dans des baraquements construits sur l'ancien terrain de football, appelé "S’Baraquepletz" (la place des baraques). La dernière de ces constructions a subsisté jusqu'au début des années 1980. Concernant l'exploitation de la carrière, son origine exacte est inconnue, mais elle a probablement servi à la construction du château. Le travail y était pénible en raison de la nature du terrain. Joseph Hoffmann de Blies-Ebersing a été le dernier exploitant de la carrière, de la fin de la guerre jusqu'aux années 1960.